Retrouvaille [STARTING WITH EDWARD]

Une belle journée s'annonçait, Emilie se leva de bonne humeur. Elle pris sa douche, et toute la routine habituelle, avant de se vêtir d'un jean noir, d'un t-shirt Guess et de ses pantoufles. Mademoiselle James passait toute sa journée a cuisiner, manger, faire des gateaux et regarder la télélvision. Puis, la nuit commença a tomber, et Emilie pris ses clés direction la rivière. Là bas, elle était sûre de pouvoir faire une sorte de retour au source, de reprendre des forces, et surtout de penser a ce a quoi elle s'éfforcer de ne pas penser, sa petite soeur.

Emilie était assise au bord de l'eau a présent perdu dans ses pensés. Les journées depuis son accident étaient passer, cela faisait un moment qu'elle essayait de chasser ces images de sa tête , mais la dernière fois qu'elle avait revu sa soeur lui reveniat toujours en mémoire. Emilie ne souffrait plus, c'était bien pire que ça. La douleur l'anéstésiait litéralement, au point qu'elle n'arrivait même plus a pleurer. Elle avait tout laisser derrière en partant de Jacksonville, sa famille, ses amis mais surtout l'homme de sa vie. Emilie était tellement perdu dans ses pensés qu'elle n'entendit pas la voiture arriver. Au lieu de ça, elle s'avança un peu plus vers l'eau pour y voir son reflet. Elle se sentait pitoyable. Soudain, elle entendit des pas ce rapprocher, mais elle ne prit pas la peine de se retourner, dans ce coin perdu, se ne serait certainement pas quelqu'un qu'elle connaissait qui était là. Mais une voix lui demanda de l'aide. Son coeur fit un bon dans sa poitrine, c'était une voix d'homme, qui ressemblait fortement a celle d'Edward, celui qu'elle avait eu le plus de mal a quitter a Jacksonville. Mais en même temps, ça ne changeait pas grand chose, si il avait su ce qu'Emilie avait fait, Edward lui en aurait certainement voulu, et aurait refuser de lui parler. La voix était toutefois teinté d'accent de tristesse qui n'appartenait pas a celle d'Edward.

- Oui bien ...

Emilie c'était retourner, et, sous le choc c'était interrompu. Non, ce ne pouvait pas être lui. Elle avait tellement souvent rêver de le retrouver qu'elle ne pu s'empecher de pensé qu'elle rêver encore une fois. Mais, il était devant elle, paraissait si réel. Son coeur se serra, et la douleur qu'elle avait essayer de chasser s'intensifia. Emilie eu soudain l'impression qu'on lui avait arracher la poitrine, pour ne lui laisser qu'un grand vide dans la poitrine. Oh, elle aurait du être heureuse de retrouver son bien aimé, mais dans pas longtemps, elle devrait s'expliquer, et cette fois ci, ce serait a son tour de l'abandonner, mais définitivement. Emilie lutter contre l'envie de se jeter au coup d'Edward, car, elle avait peur de sa réaction.

- ... sûre. Edward?

Emilie regardait Edward, elle le savait en colère, elle le sentait. Ils étaient sortis ensemble pendant un an, elle avait appris a le connaitre, mais jamais elle ne l'avait vu dans un tel état. La colère, et la tristesse d'ailleurs, n'avait jamais fait partit de lui. En réalité, lorsqu'ils étaient ensemble, tout n'avait été que rire, joie et bonne humeur. Ils étaient amoureux et heureux, et surtout ils étaient complice. Mais a ce point, il ne pourrait pas lui pardonner, et il avait raison. Elle l'aimait toujours, c'est pour cette raison qu'elle avait si mal, mais elle ne voulait pas le faire souffrir aussi. Quoi qu'il en couterait, elle ferait ce qu'il voudrait, même si elle même en souffrirait. Mais Edward lui reprocha de ne pas le connaître tant que ça, que si elle le connaissait mal étant donner qu'elle pensait qu'il l'aurait abandonner. Etait-ce vrai? Elle ne savait pas quoi répondre, en réalité, elle n'y avait que très peu réfléchis, elle n'avait envisager que le côté obscur avant de partir. Et si Edward ne l'avait pas abandonner? Mais il était maintenant trop tard pour y penser. Emilie pleurait toujours, elle avait mal au coeur. Elle vit Edward s'avancer, lever la main vers elle, et un instant, elle éspérait qu'il lui avait pardonner. Mais il laissa tomber sa main, et la décéption fut immense. Mais elle ne pouvait lui en vouloir.

- Edward, je suis tellement désoler, je n'avais pas envie de partir. Je n'avais pas le choix, pas pour toi ni pour moi mais pour mes parents. Ca a été difficile de partir, je n'en avais pas envie loin de là. Mais qu'est ce que j'étais censer faire? Regarder tous les jours mes parents alors que je leur ai pris leur bébé?

Emilie savait qu'Edward allait surement grimacer et ne pas apprécier ce qu'elle allait dire, mais elle ne pouvait s'en empecher, il fallait qu'il sache. Elle se retourna, a nouveau dos a lui, elle sentait sa présence près d'elle, et même son odeur, ce qui la perturbait, elle aurait tellement aimé le prendre dans ses bras, l'embrasser, et reprendre la vie là ou elle l'avait laisser.

- Après t'avoir appeller pour te dire que je devais trinballer ma soeur ce soir là, parce qu'elle me l'avait demander et que je voulais lui faire plaisir. Malgré toute nos disputes, je l'aimais, c'était ma petite soeur, alors puisqu'elle disait a mes parents qu'elle souhaitait vraiment passer du temps avec toi et moi, j'ai accepter, avec de la chance, on se serait entendu. Alors on est partit, et a peine rentré dans la voiture, ma soeur ma dit que sa véritable intention c'était d'aller a une fête dans ton quartier. "Silence". Ca m'a ennerver, tu t'en doute certainement, et je lui ai crier dessus. On c'est disputer, et j'ai pas vu la voiture arriver. La dernière chose que j'ai dis a ma soeur, c'est que ce n'était qu'une petite idiote. Et la voiture nous est rentré dedans. Alors oui, c'était un accident, mais c'est moi qui conduisait! Alors c'est moi la responsable. Tu n'as pas idée a quelle point ça a été dure. Nous étions a l'hopital quand elle est ... enfin tu sais. Mes parents sont arriver. Je ne les aient jamais vu dans un tel état. Et le pire, c'est qu'ils se sont inquiéter de ma santée. De la mienne, alors que je venais de tué leur fille, ma soeur. Je suis sortit, dans le couloir, ma décision était prise. Je suis rentré, j'ai fait mon sac. Je voulais venir te voir, mais je savais que je n'aurais pas réussi a partir. Alors je me suis mise en route, et j'ai trouver refuge ici. J'ai plusieurs fois voulu revenir, mais a chaque fois je revoyais le visage de mes parents. Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais sûrement certainement toujours. Je comprend que tu m'en veux, et je ne t'en voudrais pas de ne pas me pardonner. Je le mérite. Mais je ne pouvais pas rentrer.

Emilie était toujours sous le choque, parce que, d'habitude, Edward n'était pas distant avec elle. Mais elle l'avait mériter, elle l'avait trahis, abandonner. Elle savait que ça ce passerait mal, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle ne l'avait jamais recontacter. La seul chose qu'elle avait garder, c'était son pull, qu'il lui avait offert, et qu'elle portait sur elle maintenant, et toute leur photos qu'elle avait accrocher dans sa chambre, avec les photos de sa famille et de ses amis. Elle ne l'avait jamais oublier loin de là, mais si maintenant elle le lui disait, il ne la croierait surement pas. Il devait le remarquer par lui même, c'était la seul façon pour qu'il lui pardonne. Elle l'entendit dire qu'il ne voulait pas de ses excuses, qu'il aurait voulut qu'elle vienne lui parler. Elle n'avait jamais envisager cette possibilité, et soudain, elle regretta son départ. Elle n'avait jamais non plus envisager qu'ils se croiseraient un jour par hasard, alors était-ce le signe du destin ou une punition? Soudain, elle sentit sa main sur son épaule, elle frissonna, et soudain, tout l'amour qu'elle avait tenter d'oublier pendant ces dernières semaine remonta a la surface. Une fois de plus, elle eu envie de se jeter dans ses bras, et avec la même douleur que celle qui avait suivit son refus de la touché, elle résista. Il frola sa joue de ses doigts, et dit insinua que peut-être elle l'avait oublier.

- T'oublier? Mais comment est-ce que j'aurais pu? Je n'ai jamais cesser de pensé a toi , a nous, a toute mes erreurs. (Elle attrapa sa main et la serra dans les siennes). Si tu savais comme je regrette. Je sais que j'aurais du t'écrire ou t'apeller, mais j'avais tellement honte, et tellement peur de ta réaction. Et si tu m'avais rejetter? Et si tu me détéstais comme moi je me suis détéster. C'était plus fort que moi.
Et puis, elle l'entendit lui dire qu'il l'aimait toujours.

- C'est vrai? Tu m'aime toujours

Elle pleurait toujours, et quoiqu'inquiete de sa réaction, elle s'approcha un peu de lui.

Emilie écouta le monologue d'Edward sans broncher. Mais lorsqu'elle le vit reculer et qu'elle sentit brusquement sa main se retirer de la sienne, Emilie sut que tout était finis, que ce qu'elle avait le plus craind était arriver. Au fond, peut-être avait elle eu raison de partir, parce que ce qui c'était produit se soir devait ce produire, elle en avait seulement retarder l'échéance. La douleur qu'elle ressentit a ce moment précis la tétanisa, l'empechant de parler, de respirer et ses larmes l'empêchait de voir. Elle c'était préparer a ce qu'une chose de se genre arrive un jour, mais elle n'avait pas prévu qu'autant de souffrance l'accompagnerait. Enfin, les mots d'Edward, un après l'autre, lui fit l'effet de coups de poignards en plein coeur, un peu comme si il essayait de l'achever. Elle tremblait de la tête au pied, et plus rien autour d'elle n'avait d'importance. Si sa douleur aurait été physique, elle se serait certainement effondré. Mais elle devait garder la tête haute, elle savait que sinon il culpabiliserait. Ce fut son tour d'avoir un mouvement de recul, son coeur se serra, l'oprima, de sorte qu'elle aurait voulu ce l'aracher de la poitrine pour ne plus le ressentir. D'un mouvement de main, elle tenta de chasser ses larmes afin de retrouver sa visibilité. Après quelque minutes d'un silence lourd, uniquement perturbé par ses reniflements, elle finit par dire.

- Puisque c'est ce que tu veux, qu'il en soit ainsi. Après tout je le mérite. Je ne chercherais pas a faire les choses contre ta décision Edward. Puisque c'est ce que tu veux, je te laisserais tranquille.

Elle aurait pu faire mieux, elle en était conciente. Mais c'était déjà assez dure, pour ne pas compliquer les choses. Elle fouilla dans sa veste, pour chercher ses clés, sa volvo était garer un peu plus loin. Ce n'était surement pas une bonne idée de conduire dans cette état, mais son coeur lui faisait tellement mal, qu'avait elle comme autre option? Fuire a nouveau, laisser Edward, le laissait seul, en paix, ne plus se mêlait de sa vie, c'était la seul chose qu'elle pouvait faire pour lui maintenant. Ses larmes recommencerent a rouler le long de ses joues, et sans un regard, qui montrerait toute sa peine et sa souffrance, elle se dirigea vers sa voiture.

A cet instant Emilie se serait attendu a tout, a un cerf sortant de la forêt pour lui foncer droit dessus, a la pluie qui lui aurait marterler le visage férocement pour lui faire comprendre qu'elle méritait ce qui lui arrivait, oui a tout, sauf a sentir la main d'Edward sur son bras. Que c'était il passer dans sa tête pour que soudain , il fasse machine arrière. Emilie ne se retourna pas tout de suite, de peur d'avoir rêver. Mais la voix qui lui avait tellement manquer résonna, la supliant presque d'attendre. Alors, doucement, conciente d'être hideuse, mouiller par la pluie, les yeux rouges et gonflés, elle se retourna.

- Oui?

Emilie était abassourdi. Que c'était il passer dans la tête d'Edward pour qu'en l'espace de quelque seconde il chance si brusquement d'avis. Elle n'en savait rien, et pour l'instant elle ne voulait pas le savoir. Parce qu'a partir du moment où elle l'avait entendu lui demander de rester, une pointe d'espoir avait envahis son coeur et malgré qu'il lui soit toujours douloureux, il battait a tout rompre. Elle le regarda, longtemps, profondément, et en cet instant, elle le trouvait encore plus beau que dans ses souvenirs. Elle trouvait surprenant qu'il soutienne son regard, mais elle s'en fichait. Soudain, elle avait envie de ratrapper le temps perdu depuis leur séparation. Ils c'étaient retrouver, et elle ne pourrait plus vivre sans lui. Il s'approcha d'elle, elle ne bougea pas, et doucement, elle le vit s'approcher de plus en plus, jusqu'a ce que ses lèvres touche les siennes. C'était un baiser timide, mais malgré tout, le meilleur, sans doute a cause de la séparation qui c'était dérouler avant. Et, Edward prononça les mots qu'elle ne pensait jamais entendre un jour. Il lui pardonnait. Son coeur fut soudain plus léger. Les larmes aux yeux elle lui sourit.

- Oh Edward!

Elle ne pouvait rien dire de plus, l'émotion du moment était trop forte. Alors, elle s'approcha de lui, passa ses bras autour de sa taille, et enfouis sa tête au creu de son cou.

Emilie sentait que le cours des choses avait repris, du moins c'est ce qu'elle pensait. Elle avait toujours cru qu'Edward était l'homme de sa vie, avant même qu'il ne sorte ensemble. En quelque mois, elle avait eu l'impression d'avoir passer sa vie entière près de lui, de l'avoir toujours connu. Hélas, en quelque semaines, elle avait réussi a briser tout ce qu'ils avaient construit, la seule chose qu'elle avait pourtant pleinement réussi dans sa vie. Elle sentit les mains d'Edward la désserer de son étreinte, et l'espace d'un instant, elle se dit qu'elle avait mal interpreter ce qui venait de se passer. Etait-ce un baiser pour qu'elle comprenne qu'il lui pardonnait vraiment ou juste un baiser d'adieu. Encore une fois, elle fut déboussoler par la contradiction de ses gestes. D'abord il lui disait que tout était finis, puis il l'embrassait, pour a nouveau s'eloigner.

- Je sais que tu n'oublieras jamais et je n'attend pas une telle chose de ta part. J'ai été horrible j'en suis conciente ... (Elle caressa sa joue du bout de ses doigts). Mais Edward, je t'aime. Et même si j'ai commis les pires erreurs de ma vie, j'aimerais me rattaper.

Emilie se sentait un peu stupide. Elle avait l'impression de vivre une scène de série téléviser, où l'héroine a commis une énorme erreur et essayer a tout pris de la réparer. En regardant la télé, elle aurait certainement traiter l'héroine d'idiote, mais là elle était a sa place, et elle la comprenait mieux que personne. Essayer a tout prix de récuperer la plus belle chose de sa vie.

Emilie ne comprenait plus grand chose a ce qui ce passait. Elle était venu ici pour essayer d'évacuer, pour oublier. Et soudain, voilà que celui au quel elle s'éfforcer de ne pas penser car elle avait causer assez de dégats comme ça, arriva derrière elle. Et soudain, il fallut que sa tête et son coeur pense différement. Sa tête lui disait de ne pas être égoïste, de le laisser vivre sa vie et de ne plus jamais lui refaire de mal, chose qui aurait été plus logique de faire. Son coeur, au contraire, lui disait de tout faire pour le récupérer, car elle l'aimait, il n'y avait pas de doute possible. Et son coeur lui faisait tellement mal, qu'elle ne put se résoudre a écouter sa tête. Mais elle ne s'attendait pas a ce que Edward lui pardonne, peut-être ses prières avait elle été entendu. Quoiqu'il en soit, a cet instant, elle était près de lui, leurs lèvres se collèrent a nouveau l'une contre l'autre, et toute la douleur de ces semaines passer s'en ressentit. Mais Emilie ne put lacher prise, et quand elle sentit les mains d'Edward dans son dos, elle frissona. Il fut le premier a briser leur contact, gardant toujours ses mains dans son dos, et Emilie l'etreignit a son tour. Enfin, il lui murmura a l'oreille qu'il l'aimait. Emilie se blottit a nouveau contre lui, malgré la pluie, car elle aurait pu rester des heures comme ça dans ses bras.

- Tu es l'homme de ma vie Edward Adams.